Le Bon Père

Un polar espagnol, tiens, tiens, ça change des nordiques (que nous aimons cependant toujours beaucoup).
L'inspectrice en chef et héroïne, Indira Ramos, est une jeune femme phobique qui ne supporte ni saleté ni désordre ; elle règne donc avec une discipline de fer au sein de son équipe qui va la seconder dans une enquête particulièrement ardue. Exigeante avec elle et avec les autres, Indira est de plus d'une loyauté sans faille et elle accomplit ses missions avec toujours en tête le sens du devoir et de la justice.
Un père de famille, citoyen ordinaire nommé Ramon Fonseca, va débouler dans le commissariat madrilène d'Indira pour se constituer prisonnier affirmant qu'il a kidnappé plusieurs personnes : il veut convaincre l'inspectrice de rouvrir le dossier de son fils, Gustavo, accusé du meurtre de sa femme qu'il aurait tué à coups de couteau. Il a en effet été découvert sur place à côté du cadavre et les mains pleines de sang, ce qui n'a pas aidé à l'innocenter... Malgré cela, le père est convaincu de l'innocence de son fiston.
L'enquête va être prise en charge par Indira qui va peu à peu changer et se révéler tout autre. L'aspect psychologique du personnage principal est un des points forts de ce polar mais l'enquête elle-même, la brigade d'inspecteurs et tous les à-côtés de l'affaire - y compris le quotidien de Gustavo au sein de la prison - contribuent à faire du "Bon Père" un excellent roman policier que je recommande à 100% !