- EAN13
- 9782246861027
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 16/05/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
2007-2008 : la crise des subprimes plonge le monde dans la stupeur. Personne,
ou presque, ne l’a vue venir, et surtout pas les économistes mainstream.
L’économie n'était-elle pas censée être une science infaillible ?
Peut-être est-ce tout le contraire. Dans l’Occident post-religieux, le
discours économique semble avoir pris la place du sacré. Ce culte a pour
principe divin le Marché, incarné par une multitude de Marchés dont l’appétit
n’est apaisé que par la croissance. Il a pour valeur cardinale la liberté
d’entreprendre, pour idéal l’équilibre et pour credo l’infinitude du monde,
condition à la satisfaction des dieux. Il a ses temples, ces grandes bâtisses
d’allure gréco-romaine où valsent les indices, reflets des humeurs divines
changeantes . Il a ses rites de consommation ; il a son clergé, la finance,
et ses archiprêtres, les grands banquiers centraux, seuls capables d’apaiser
la colère des dieux.
Progressivement, depuis le XVIIIe siècle, l’économie a acquis l’autorité dont
était investie la religion. Elle ne s’attaque plus à l’astronomie et à la
biologie, comme le christianisme avant elle, mais s’en prend à l’écologie et à
toutes les sciences qui fixent des limites au Marché. Le nouveau Jupiter,
c’est lui.
Une fascinante enquête historico-économique à la recherche des ressorts
profonds du système économique qui nous régit.
ou presque, ne l’a vue venir, et surtout pas les économistes mainstream.
L’économie n'était-elle pas censée être une science infaillible ?
Peut-être est-ce tout le contraire. Dans l’Occident post-religieux, le
discours économique semble avoir pris la place du sacré. Ce culte a pour
principe divin le Marché, incarné par une multitude de Marchés dont l’appétit
n’est apaisé que par la croissance. Il a pour valeur cardinale la liberté
d’entreprendre, pour idéal l’équilibre et pour credo l’infinitude du monde,
condition à la satisfaction des dieux. Il a ses temples, ces grandes bâtisses
d’allure gréco-romaine où valsent les indices, reflets des humeurs divines
changeantes . Il a ses rites de consommation ; il a son clergé, la finance,
et ses archiprêtres, les grands banquiers centraux, seuls capables d’apaiser
la colère des dieux.
Progressivement, depuis le XVIIIe siècle, l’économie a acquis l’autorité dont
était investie la religion. Elle ne s’attaque plus à l’astronomie et à la
biologie, comme le christianisme avant elle, mais s’en prend à l’écologie et à
toutes les sciences qui fixent des limites au Marché. Le nouveau Jupiter,
c’est lui.
Une fascinante enquête historico-économique à la recherche des ressorts
profonds du système économique qui nous régit.
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