Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916
EAN13
9782070300082
ISBN
978-2-07-030008-2
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Poésie/Gallimard
Nombre de pages
192
Dimensions
17,5 x 1,1 x 0,1 cm
Poids
153 g
Langue
français
Code dewey
841
Fiches UNIMARC
S'identifier

Calligrammes

Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916

De

Préface de

Gallimard

Poésie/Gallimard

Indisponible

Ce livre est en stock chez 90 confrères du réseau leslibraires.fr,

Cliquez ici pour le commander
«Dans une lettre adressée à André Billy pour le remercier d'un compte rendu, Apollinaire déclarait : "Quant aux Calligrammes, ils sont une idéalisation de la poésie vers-libriste et une précision typographique à l'époque où la typographie termine brillamment sa carrière, à l'aurore des moyens nouveaux de reproduction que sont le cinéma et le phonographe." Certes la carrière de la typographie, en donnant à ce mot son acception la plus large et en y intégrant tous les perfectionnements récents qu'Apollinaire ne connaissait pas : linotype, lumitype, etc., est bien loin d'être terminée, pourtant, près de cinquante ans plus tard (quand on lit ces textes si frais, on a peine à croire qu'ils ont été composés il y a déjà si longtemps), sa vision nous apparaît comme prophétique. [...] L'intérêt que, dès sa jeunesse, Apollinaire avait marqué pour les caractères cunéiformes et chinois, la sensibilité qu'il avait pour les vieux beaux livres du Moyen Âge ou de la Renaissance, lui ont permis de sentir d'emblée ce qu'il y avait de décisif dans l'introduction flagrante de lettres et de mots dans leurs tableaux par les cubistes, et à l'interpréter dans le contexte de cette révolution culturelle en train de s'esquisser. Le recueil projeté d'idéogrammes lyriques mis en souscription en 1914 et qui devait comprendre tous les calligrammes figuratifs de la première section de notre recueil "Ondes" (terme que la "Lettre-Océan" nous oblige à interpréter comme désignant avant tout les ondes de la radio), était, comme en témoigne son titre "Et moi aussi je suis peintre", une réponse poétique à la prise de possession de la lettre et du mot par la peinture cubiste, mais dès le "Bestiaire ou Cortège d'Orphée" de 1911 on voit posé de la façon la plus franche le problème du rapport entre le poème, son illustration et la page.» Michel Butor.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Guillaume Apollinaire
Plus d'informations sur Michel Butor