Unique !
Queer, irrévérencieux, déconcertant, drôle, violent, dingue, complexe, ahurissant... choisissez tout ou une partie de ces adjectifs pour avoir un bref aperçu de cette œuvre monumentale, qui vous transporte dans un univers où Tolkien est cuisiné à la sauce Avatar, où Black Panther tape la discussion avec George R.R. Martin... Tellement addictif que le second volet de la trilogie se fait attendre avec impatience !
Reportage littéraire, il vous faudra vous armer des règles du jeu de l’Histoire pour finir la partie ! Dans un style rythmé, Paco Cerda vous emmène dans les méandres du XXe siècle, brillamment, tissant la métaphore de la partie d’échecs, pour nous faire le portrait des pions de l’Histoire. C’est addictif, érudit, marquant, révoltant.
Magnifique histoire de fratrie, d’humanité, de « faire famille », mais aussi de la violence sociale, de l’incapacité à aimer sans blesser, d’autodestruction. Une histoire bouleversante, étourdissante, brutale.
Avec toujours la découverte d’une culture et d’une société chère au catalogue des éditions Au vent des îles.
Pol Guasch nous offre avec ce premier roman une expérience de lecture rare. Récit troublant, fragmenté, morcelé, on y retrouve la liberté qu’offre la poésie de ces précédentes œuvres, le texte se rend parfois épistolaire, narratif ou évocateur ; soudain il disparait pour faire place aux dessins et à la photographie. Récit de guerre et de survie, dans un monde proche de la fin, le personnage perd le peu qu’il possède, sa jeunesse, son innocence, ses amours. L’intelligence de cette œuvre réside dans le dialogue entre le fond et la forme. Nous ne savons pas où nous sommes et ce que vit ce monde, comme nous ne savons pas ce que nous lisons : pamphlet politique, dystopie poétique ou œuvre visionnaire et intime ? La lecture exigeante de cette écriture hallucinante en fait une œuvre unique, entre La Route de McCarthy et Frères sorcières de Volodine. C’est plus qu’un roman fou, c’est un très bel objet littéraire non identifié.
Un premier roman qui semble générationnel au premier abord, dans tout ce que cela comporte de limitant, et pourtant l'auteur réussit à nous dépeindre un personnage autofictionnel bouleversant de justesse car imparfait, inconsidéré, juste avec les autres et injuste avec lui-même. Au final, c'est un roman universellement intime. Et vice-versa.