Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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1 août 2014

Etats-Unis, ségrégation

Cela commence par un roman à plusieurs voix un jour où la police investi la maison à la recherche de drogue (qu'elle ne trouve pas). La grand-mère, le fils aîné accusé, la mère, la cadette, chacun raconte l'événement.

Puis le récit se déplace en 1949 pour relater un incident à caractère raciste typique de ces années-là dans le Sud des Etats-Unis.

Enfin, nous assistons au dénouement de la fameuse journée, tragique, forcément tragique.

Tout s'explique et tout prend forme autour de cet été 1949.

Pourtant, le titre m'a paru un peu pompeux par rapport au contenu du récit.

Un point de vue intéressant sur une injustice qui perdure.

L'image que je retiendrai :

Celle des tresses de Deborah qui se fait belle pour Jason, avec des perles blanches au bout.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/07/14/29768365.html

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1 août 2014

Irlande, secret de famille

Me voilà replongé dans l'univers de l'auteure, qui m'avait enchanté avec "L'étrange disparition d'Esme Lennox".

Il s'agit, encore une fois, de disparition. Celle d'un bon père de famille irlandais à la retraite qui semble ne plus avoir toute sa tête.

Rassemblant autour d'elle ses enfants, Gretta fait confiance au destin pour retrouver son mari.

Si le roman commence par une polyphonie, la famille se retrouve réunie finalement et l'auteure parle d'une seule voix.

Encore une fois, j'ai aimé me laisser bercer par la prose fluide de l'auteure. J'ai aimé découvrir ses personnages au passé complexe et douloureux. Et même si je ne suis pas fan des histoires de secrets de famille, j'ai pris plaisir à découvrir ceux-ci, car les personnages ne sont jamais fades.

Qui plus est, l'auteure brosse un portrait de l'Irlande "en creux", de sa diaspora partie s'installer et travailler à Londres ; de ses traditions que respecte scrupuleusement la première génération, mais beaucoup moins la suivante.

Une auteure qui sait soulever un coin du voile sur son pays, tout en finesse.

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison du mari de Monica qui doit rester conforme à l'esprit du XIXe siècle, et qui est pleine d'échardes et d'objets peu pratiques.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/07/13/30023757.html

Christian Bourgois

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1 août 2014

famille, adoption

Je me décide enfin à ouvrir ce roman. Je dois avouer que les premières pages et le récit ont été difficiles à appréhender. La narration tourne sur elle-même, certaines phrases reviennent tel un mantra.

Et puis il y a le personnage de la mère, Holly, désespérément accroché à sa fille. Qui ne cesse de l'appeler, que c'est énervant, à l'âge où les ados ont besoin d'air et d'espace.

Ce huis clos devient oppressant, et seules les échappées en Russie offrent un peu d'air.

Même les créations de Steve Jobs prennent des airs mystérieux.

Mais bien sûr, Laura Kasische est un grand écrivain, et rien, dans son roman, n'est gratuit. Tous les détails trouvent une fin logique lors des dernières pages.

L'image que je retiendrai :

La phrase-mantra : "Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux !"

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/07/12/30015456.html

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1 août 2014

Moyen Age, policier

Rencontrée à Saint-Etienne a la Fête du livre cet automne, l'auteure a su me convaincre de tenter la lecture d'un de ses romans.
Le pitch des 5e aventures de Barthélemy me tente. Paru dans la série "Grands détectives" s'il vous plaît.

L'action se déroule au Moyen Âge dans la région d'Yssingeaux - Le Puy en Velay (pas très loin de chez moi).

Un peu de vocabulaire spécifique, mais aussi beaucoup de situations et de tournures modernes. Un peu trop à mon goût pour rendre le récit crédible.

Une enquête qui piétine, mâtinée de sorcellerie.

J'ai toutefois appris ce qu'était une "chasse sauvage" : c'est un rassemblement de gens qui, morts avant leur temps, achèvent leur passage sur terre dans une chevauchée, ou procession, sous la conduite d'un personnage que l'on nomme Hellequin (plus tard Arlequin). Notes de l'auteure.

L'image que je retiendrai :

Celle d'Ysabellis cueillant des herbes aromatiques pour ses tisanes et autres remèdes.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/07/10/29986567.html

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7 juillet 2014

Australie, famille

Je n'ai pas vu la série du même nom, tiré du roman, et j'avais hâte de découvrir ce gros roman pour l'été (qui date un peu, me direz-vous).

Si j'ai aimé suivre les personnages la première moitié de ce pavé, je me suis un peu essoufflée en fin de partie, une fois que la Justice fut prononcée.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages ni aux situations, et certains m'on très vite lassés (notament Harry, vicieux et colérique et Rosie, mère parfaite). Malheureusement, ce sont les personnages principaux....

J'ai donc terminé ma lecture "en avance rapide" vers une fin qui ne conclue rien.

Pour la petite histoire, j'ai trouvé le fameux enfant insupportable, et, même si je ne lui en aurais pas forcément collé une, je pense qu'il la méritait.

L'image que je retiendrai :

Celle de Hugo, 4 ans, tétant sa mère.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/07/06/29959419.html