Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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23 janvier 2012

Un roman avec les mots et la vision d'une enfant sur le passé de son père.

Et quel passé. Car le père "a le camp". Déporté et revenu physiquement des camps, il n'en est pas revenu dans sa tête et les histoires qu'il raconte à ses enfants sont celles du camp.

Ces enfants, les 3, sentent que quelque chose ne va pas dans leur famille, mais ils aiment leur père et ses histoires. Même si cela les oblige, eux aussi, à "être dans le camp".

Car les histoires du père sont racontés sans fioriture, à chaque chapitre une nouvelle anecdote.

Un roman avec des mots simples qui décrit de quelle façon l'homme peut-être un loup pour l'homme.

L'image que je retiendrai :

Celle du père, fumant après le repas, et racontant une histoire.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/22/22981305.html

Conseillé par
23 janvier 2012

Que de péripéties dans ce roman où le personnage principal ne se prend jamais au sérieux et trouve toujours une solution pour boire un petit coup. Car ce que démonter ce roman, c'est que l'amitié entre les peuples passe forcément par un petit coup de gnôle.

Les situations sont plus rocambolesques les unes que les autres, à mon plus grand plaisir.

Certes, c'est un peu long au début, mais cela ne dure pas et l'on se prend d'amitié pour ce pauvre Allan qui, balloté par les événements mondiaux, a tout de même rencontré force présidents et dictateurs ; été déporté dans un goulag et tenu sur ses genoux Kim-Il Sung, entre autres.

Un roman à l'image de sa couverture, décalé et réjouissant.

L'image que je retiendrai :

Celle d'Allan ne pouvant s'empêcher de faire sauter sa maison, si fort que la vache du voisin fait une fausse couche à chaque fois.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/20/22920618.html

Conseillé par
23 janvier 2012

Voici un bande-dessinée au graphisme léché, travaillé, sans place à l'improvisation. Il m'aparfois fait pensé au style des "Martine" dans lequel tout est lisse et sous contrôle. (Certes, Martine n'a pas un gros nez comme Gretchen et les personnages de Martine sont formatés, au contraire des figurants de Zombillenium).

L'histoire, elle, peine à démarrer. Mais la façon de planter le décor est fort originale, tant mieux. J'ai d'ailleurs eu du mal à entrer dans l'histoire.

Mais la fin m'a laissé sur ma faim, et je vais de ce pas emprunter le tome 2.

L'image que je retiendrai :

Celle de la vielle dame allant acheter de la barbe-à-papa pour son petit-fils.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/18/23247027.html

Éditions de L'Olivier

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23 janvier 2012

4 histoires, toutes reliées par ce bureau énigmatique dont certains tiroirs sont fermés à clés.

Je me suis laissée emportée par cette narration toute en tiroirs, justement ; qui va de souvenirs en souvenirs ; un mot, une idée en entrainant un(e) autre.

Un roman exigeant, certes, mais tellement passionnant.

Un livre qui m'a transporté de New-York à Londres, puis à Jérusalem (celle-ci, je ne la connais pas - encore).

Un livre qui aurait pu s'appeler "Le grand bureau" plus que "La grande maison" car le sujet de la maison est peu présent, finalement. Ou trop en filigrane.

Un roman en échos, également, car certains noms, certains personnages reviennent d'une histoire à l'autre, apparaissent puis disparaissent.

Je me suis prise au jeu et j'ai cherché, tout le long de ma lecture, quels liens tous pouvaient avoir entre eux. (Mais vous connaissez ma passion pour les romans policiers).

Un roman sur la mémoire, également, celle que certains personnages perdent et que d'autres cherchent à retrouver.

Un livre sur l'écriture et l'imagination, car beaucoup sont écrivains ou poètes (le requin est un des thèmes récurrent).

Un roman riche et très travaillé qui se lit facilement.

L'image que je retiendrai :

Celle du bureau imposant, qui semble avoir sa vie propre et qui inspire les écrivains autour de lui.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/15/22777999.html

Anne-Marie Métailié

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23 janvier 2012

Voilà un roman dérangeant.

Pas de violence, ou une violence latente, une mort qui rôde mais qui ne prend jamais de front.

De l'amour, façon nymphomanie, ou bien juste des sentiments et une vraie découverte de l'autre.

Des personnages qui sont écrits sans être présents : tête ailleurs et un peu bête, ou trop malade et souffrant.

Une forêt morte, noire, sans vie et qui prend la vie des enfants, petit à petit.

Et une usine omniprésente qui fait encore planer sur la ville une menace noire.

Bref, une écriture poétique et une ambiance onirique.

Un roman à lire sous l'emprise d'un bon thé, comme celui que Léonard boit avec l'homme-papillon.

Pas vraiment convaincue par ma lecture, donc.

L'image que je retiendrai :

Celle du thé aux vertus hallucinogènes de l'homme-papillon.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/13/22698306.html