Automne 1938. Pauline, jeune institutrice bretonne, traverse le Raz pour prendre son premier poste sur l'île de Sein. Elle n'est pas Sénane et peine à se faire accepter des îliens. La guerre vient tout bouleverser...
Noël 2011. Constance a quitté son boulot d'avocate à Paris pour venir s'occuper du Paradis, la maison de ses parents en Bretagne. Elle devient bibliothécaire ambulante et ouvre une chambre d'hôtes.

Après "La Babouchka du 6ème étage", qui interrogeait déjà les liens entre le passé et le présent, Blandine Brisset revient avec une nouvelle histoire qui mêle la période troublée de 39-45 et les personnages d'aujourd'hui. Et une fois encore, elle nous embarque de sa plume alerte pour nous présenter une galerie de personnages attachants et bien marqués.
L'un des personnages-phare de ce roman est bien l'île de Sein elle-même, et surtout ses habitants à la mentalité si particulière. Une plongée passionnante et vivante qui nous entraîne à la suite de Pauline dans un monde tout à fait différent et atypique !

En 1934 à Cologne, alors que l'atmosphère s'alourdit, le libraire Alexander Mendel vend son fond de commerce à son apprenti Hans Schreiber et s'exile en France avec sa fille.
Le jeune Hans, fidèle à l'esprit de son mentor et tenant fièrement à lui rendre son commerce quand il rentrera, s'attachera pendant plusieurs années à faire vivre la librairie et les livres, prenant la culture comme arme contre les nazis et leurs lois iniques. Malgré la guerre, les restrictions, les bombardements, les menaces, il veut tenir bon...

Une histoire touchante inspirée d'une histoire vraie, avec des personnages forts qui résistent à leur façon au contexte allemand des années de guerre. Non, tous les Allemands n'étaient pas nazi, non, ils n'adulaient pas tous Hitler, et oui, certains, beaucoup même, ont résisté, de façon pus ou moins active, plus ou moins visible, dans leur propre pays, en restant humains, tout simplement.
Un roman fort qui offre un autre regard sur cette période extrêmement troublée de la guerre : à mettre entre toutes les mains, et pas seulement des ados !

A partir de 15 ans

A la suite d'une erreur médicale lors de son premier accouchement, Blanche Streb subit des douleurs et la crainte d'être devenue stérile. Malgré tout, elle garde l'espérance et se bat, autant que possible, pour réussir à donner une nouvelle fois la vie.

Un très beau témoignage, juste et sensible, fait de phrases courtes mais qui font mouche, de chapitres brefs, qui disent, par touches, les états d'âme et d'esprit de Blanche. Son combat, ses recherches, ses doutes, ses espoirs, ses miracles, tout est ici raconté de façon authentique et parfois poignante, mais toujours lumineuse et tournée vers Celui qui peut tout.
Une belle leçon d'espérance et de foi !

Sherlock vit dans une famille où l'imaginaire est proscrit. Nul roman, film ou même idée loufoque ne peut franchir le seuil de la maison. Un jour, il invoque Amelius Melgan, qui lui propose de vivre une épopée dans la cinquième dimension. Sherlock, alias Parcy, se trouve alors embarqué dans une aventure qu'il n'osait même imaginer...

Une introduction à l'imaginaire et à la littérature fantastique qui embarque le lecteur au-delà de ce qu'il imaginait : voici comment se présente ce roman, écrit par un mystérieux auteur dont le lecteur pourrait bien faire la connaissance un jour...
L'originalité de ce roman, outre qu'il fait appel à des références fantastiques ou imaginaires bien connues (Star Wars, Harry Potter, légende du Gévaudan...), réside dans sa fin, que je ne peux évidemment vous dévoiler mais qui m'a semblé à la fois intéressante et terriblement frustrante... Eh oui, même moi je me suis laissée embarquer dans cette nouvelle dimension !

A partir de 10 ans.

Le jour où un soleil apparaît sur le manuscrit des Fleurs de sucre, Violaine soupçonne qu'elle tient un chef d'oeuvre littéraire. Quand le roman est sélectionné pour le Goncourt, elle sait qu'elle va avoir des soucis : l'auteur ne répond plus et personne ne sait qui est Camille Désencres. Et quand des meurtres sont commis, qui sont décrits mots pour mots dans le roman, Violaine comprend que ses problèmes sont bien plus importants qu'elle ne le pensait...

Avec la fantaisie que nous avons déjà appréciés dans ses romans précédents, Antoine Laurain nous entraîne dans les coulisses d'une maison d'édition, en s'attachant à un personnage fort et tourmenté.
Humour et autodérision sont au rendez-vous : clins d'oeil aux collègues écrivains actuels ou passés, visions hallucinées et conversations ubuesques, secrets enfouis, sont les ingrédients très bien dosés de ce polar qui n'en est pas vraiment un.
Ce roman est surtout une déclaration d'amour à la littérature et à ceux qui la font : n'hésitez pas, il se lit vite et on se régale à chaque page !