Le Carnet À Spirales .

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Les lectures de l'équipe du Carnet à spirales pour vous aider dans vos choix, vous accompagner dans vos nuits blanches, dans vos heures d'évasions romanesques.
Peu adeptes des étoiles nous avons décidé d'en donner 5 par défaut à nos recommandations.
Au plaisir de vous lire et de vous recevoir au Carnet à spirales

Conseillé par (Libraire)
18 août 2023

Niché sous une falaise abrupte de Cornouailles, l'hôtel de Pendizack affiche complet en cet été 1947 : un couple de bourgeois londoniens au bord de la rupture et leurs quatre enfants, une écrivaine délurée et son chauffeur, une horrible mégère et ses trois malheureuses fillettes, un vieil homme et sa femme murés dans leur silence respectif, une jeune fille craintive sous l'emprise d'un père irascible et colérique. A cette troupe hétéroclite s'ajoutent les propriétaires des lieux, leurs trois fils et trois domestiques, dont la douce Nancibel et l'effroyable langue de vipère Miss Ellis. Ombre (de taille) au tableau : La muraille de pierre qui les surplombe se lézarde inexorablement, le dénouement connu dès le début du roman est implacable : la maison finira anéantie par la roche avec sept victimes dans ses entrailles, victimes dont l'identité ne sera révélée qu'à la toute fin du livre.
L'intrigue se déroule sur les sept jours précédant le drame durant lesquels chaque protagoniste dévoilera sa vraie nature, ses mesquineries, ses failles, ses secrets, ses mensonges et dont certains (lesquels ?) incarnent les sept péchés capitaux : luxure, paresse, cupidité, orgueil, colère, avarice, et le plus important, en cette période encore marquée par la faim et rythmée par les tickets de rationnement, la gourmandise. La plume fluide et grinçante de Margaret Kennedy dépeint admirablement ce microcosme de la société britannique d'après-guerre et aborde l'air de rien et plus profondément qu'il n'y paraît de nombreux sujets : Différences entre classes sociales, douleurs de guerre à peine cicatrisées, religion, enfance, maltraitance, emprise, délitement conjugal. Elle enchante par le portrait subtil et très juste de personnages hauts en couleur que l'on se prend à détester cordialement ou à aimer malgré leurs défauts lourds de conséquences, à l'instar du négligent Dick Siddal, propriétaire de la pension. Une gourmandise littéraire haletante et délicieusement british.

Éditions de L'Olivier

23,50
Conseillé par (Libraire)
18 août 2023

Tout démarre par une fiction sur Benjamin Rask, richissime financier du début du XXe siècle, écrite par un certain Harold Vanner. Ce récit semble créer la réalité sur le personnage d’Andrew Bewel, également sujet de cette fiction inaugurale et personnage principal de Trust. Les trois parties suivantes joueront à rétablir non pas la vérité mais les vérités sur Andrew. Par lui-même, par Ida, sa biographe, et par Mildred, l’épouse d’Andrew. Qui était finalement Andrew Bewel, financier sans vergogne, ayant précipité Wall Street dans la tourmente en 1929 ? Là réside le cœur du livre : qui croire ? Finalement, chaque lecteur se forgera sa propre vérité qui sera, à coup sûr, parcellaire !

Conseillé par (Libraire)
17 août 2023

S’il fallait une preuve supplémentaire de l’immense talent de conteur de Jean-Baptiste Andréa, la voici dans « Veiller sur elle », un roman foisonnant dont le souffle ne faiblit jamais, 600 pages flamboyantes au cœur de l’Italie, au cœur de l’art et de la culture. Années 80. Mimo, sculpteur de génie, rend son dernier souffle dans un monastère italien. Qui est ce moine reclus depuis 40 ans ? Pourquoi veille-t-il sur une Pieta exceptionnelle et troublante, tellement dérangeante que le Vatican a décidé de la soustraire aux yeux du grand public ? Avant de livrer son ultime secret, Mimo déroule son extraordinaire parcours d’artiste et sa rencontre fulgurante, dans son enfance, avec Viola qui scellera leur destin. L’insaisissable et libre Viola, fille d’aristocrates, ayant toujours refusé les carcans de sa condition de femme. Jean-Baptiste Andréa offre à son lecteur, outre une fabuleuse traversée du siècle, une galerie de personnages forts et attachants, une ode à la liberté, à l’amour, à l’amitié, un tableau saisissant de l’Italie aux parfums enivrants jusqu’à la révélation finale. Un incontournable de la rentrée littéraire.

In "Le bruit qui court" - rentrée 2023

Camille Tisserand

Père Fouettard

Conseillé par (Libraire)
12 août 2023

Un très bel album-documentaire qui retrace la naissance de la croyance vaudou, via les illustrations colorées et modernes de Camille Tisserand.
Traversez les continents et découvrez les différents dieux et déesses, loas et monstres sacrés de cette religion.

Conseillé par (Libraire)
12 août 2023

Que de poésie et d’humanisme dans ce récit autobiographique, merveille de la littérature chinoise !
Shen Fu, lettré de bonne famille qui vécut dans la Chine du 18 ème siècle, réunit dans ce texte les joies
et les peines qui ont traversé sa vie modeste et vagabonde. Entre « souvenirs heureux », notamment
la relation intense qu’il entretient avec sa merveilleuse épouse, et « souvenirs amers », il dessine
finement la société chinoise de l’époque, à la fois vertueuse, sensible, cruelle. Et par son aptitude à
s’émerveiller de petits riens et à cultiver les joies simples, il met en lumière la beauté de l’existence,
aussi rude soit-elle. Une vraie leçon d’humilité et de savoir-vivre.