Les assoiffées

Bernard Quiriny

Seuil

  • Conseillé par
    5 octobre 2010

    Il avait tout pour plaire ce roman. Critiquer le totalitarisme en prenant l'exemple absurde d'une Belgique tombée aux mains des féministes, voilà qui aurait pu être jubilatoire. Essayer de comprendre comment des érudits comme Sartre ou Bernard Henri-Lévy peuvent se laisser piéger par des dirigeants totalitaires qui ne leur montre qu'un aspect du décor avait aussi de quoi faire sourire. Mais malheureusement, si les cent cinquante premières pages sont plaisantes, le récit devient vite ennuyeux. C'est trop long parce que ça manque de fantaisie et c'est vraiment dommage car le personnage d'Astrid, qui découvre peu à peu le luxe dans lequel vit ses dirigeantes alors que le peuple n'a rien à manger, est réussi même si sa conception de l'amour maternel m'a sidérée.