Complot

Dès le début nous sommes plongé directement au coeur de l’enquête et dans la tête de Sarah l’enquêtrice où je m’imaginais parfois à sa place devant prendre une décision…

C’est super bien écrit, on ne s’en lasse pas une seconde. La description des paysages et des villes est parfaite, on s’y croirais et bien sûr on s’attache vite à tous les personnages mêmes les pires.

Un livre palpitant rempli de suspens ou à chaque fin de chapitre j’ai eu hâte de commencer le suivant pour en connaître la suite.

De plus, selon l’auteur avec qui j’ai échangé, vous pouvez sans problème lire « Complot » sans avoir lu « Le Cri » car c’est écrit de telle sorte qu’il ne dévoile presque rien de la fin du 1er.

Belle découverte !

Je retrouve Sarah et Christopher qui se sont installés ensemble sur une île près d’Oslo avec Simon.
Comme pour le précédent roman, le lecteur est tout de suite plongé dans l’action qui ne perd jamais le rythme, nous entraînant cette fois du cercle Arctique à Rome, en passant par le Liban et Iéna.
Encore une énigme sur fond de religion, mais cette fois-ci surtout autour du culte de la déesse mère et de la supériorité des femmes sur les hommes.
J’ai aimé cet aspect du livre : comment certains hommes, par leurs regards, leurs paroles rabaissent les femmes.
J’ai aimé, encore une fois, les recherches de l’auteur dont la bibliographie en fin de volume atteste de l'ampleur.
Qui plus est, Christopher est poussé à découvrir le passé de Sarah, qui lui apparaît différente de la femme qu’il pensait connaître. Nous en apprendrons certainement plus lors du prochain épisode.
L’auteur ne peut laisser son héroïne dans cette situation.
Un roman qui dénonce la misogyne ordinaire que j’ai aimé lire.
L’image que je retiendrai :
Celle des vols en avion que Sarah réserve d’un clic de souris.
Quelques citations :
"Cette question typique de l’homme qui s’autorise à explorer le corps d’une femme par la parole à défaut de pouvoir le faire avec ses mains." p. 153
"Si Jésus s’est entouré de douze apôtres masculins, c’est parce que c’est eux qu’il fallait faire évoluer en priorité, c’était eux les plus mauvais élèves qu’il fallait sans cesse corriger, c’était les plus obtus, qu’il fallait sans cesse encourager à l’ouverture." p. 384

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