• Conseillé par
    13 avril 2011

    Karen a des capacités différentes, celles d’une autiste. Enfant, sa tante ne lui a pas caché ses faiblesses. Au contraire, elle lui a appris avec patience et amour à faire de ses différences une force et à les accepter. Et là, j’aimerais juste répéter indéfiniment cette phrase pour tout ce qu’elle véhicule. Assumer ses différences, accepter que l’autre le soit : voilà un bel hymne à la tolérance qui sonne juste. Et , vous pouvez me croire sur parole, accepter son handicap permet de le vivre plus facilement. Dans ce récit raconté par Karen, il m'a fallu quelques pages pour apprivoiser ce Moi. Un Moi qui s’immisce dans les phrases à tout bout de champ et qui dit : je suis là. Véritable moteur dans l’écriture, ce Moi produit des cassures, des pics où toute la volonté, le désarroi de Karen apparaissent.

    Grâce à sa tante, Karen poursuit des études de zootechnicienne et s’investit dans la conserverie qui lui reviendra. Avec la naïveté d’un regard d’une enfant, la jeune femme étudie les différentes étapes de la production du thon en conserve. La plongée sous-marine lui ouvre un univers à part entière où elle évolue en toute sérénité. Hypersensible, proche des animaux, Karen veut démontrer combien certaines méthodes de pêche sont cruelles. La production intensive, les menaces d’extinction de certaines espèces comme le thon rouge sont pointées du doigt. Je me suis sentie touchée par Karen, j'ai eu la sensation de la comprendre en tant que personne "différente". Mon bémol : l'histoire de kindpping m'est apparue peu crédible...
    Plaidoyer à la tolérance, appel à la sensibilisation des ressources de notre planète, comment ne pas être sensible à ce livre ?


  • Conseillé par
    12 avril 2011

    Quatrième de couverture : Karen Nioeto est une petite fille aux "capacités différentes", à la fois dure et étrange, drôle et géniale. Diagnostiquée autiste irrécupérable, elle a pourtant une mémoire et une appréhension de l'espace exceptionnelles. Karen est l'héritière d'une importante flotte de bateaux thoniers et de la plus grande conserverie de poissons du Mexique. Au contact des pêcheurs, elle découvre la plongée sous-marine avec délice et les massacres de thons avec horreur, et s'insurge contre l'idée cartésienne que l'on pense avant d'exister. Elle sait bien, elle, qu'elle existe d'abord et que parfois, avec peine, elle pense.

    Si j’ai mis en résumé la quatrième de couverture, c’est parce qu’elle met l’accent sur les points que j’ai particulièrement aimés dans ce livre. Karen a des capacités différentes, celles d’une autiste. Enfant, sa tante ne lui a pas caché ses faiblesses. Au contraire, elle lui a appris avec patience et amour à faire de ses différences une force et à les accepter. Et là, j’aimerais juste répéter indéfiniment cette phrase pour tout ce qu’elle véhicule. Assumer ses différences, accepter que l’autre le soit : voilà un bel hymne à la tolérance qui sonne juste. Et , vous pouvez me croire sur parole, accepter son handicap permet de le vivre plus facilement. Dans ce récit raconté par Karen, il m' faflu quelques pages pour apprivoiser ce Moi. Un Moi qui s’immisce dans les phrases à tout bout de champ et qui dit : je suis là. Véritable moteur dans l’écriture, ce Moi produit des cassures, des pics où toute la volonté, le désarroi de Karen apparaissent .

    Grâce à sa tante, Karen poursuit des études de zootechnicienne et s’investit dans la conserverie qui lui reviendra. Avec la naïveté d’un regard d’une enfant, la jeune femme étudie les différentes étapes de la production du thon en conserve. La plongée sous-marine lui ouvre un univers à part entière où elle évolue en toute sérénité. Hypersensible, proche des animaux, Karen veut démontrer combien certaines méthodes de pêche sont cruelles. La production intensive, les menaces d’extinction de certaines espèces comme le thon rouge sont pointées du doigt. Je me suis sentie touchée par Karen, j'ai eu la sensation de la comprendre en tant que personne "différente". Mon bémol : l'histoire de kindpping m'est apparue peu crédible...

    Plaidoyer à la tolérance, appel à la sensibilisation des ressources de notre planète, comment ne pas être sensible à ce livre ?


  • 18 mars 2011

    Enfant sauvage et autiste irrécupérable mais dotée de génie, Karen Nieto va apprendre à lire et écrire grâce à sa tante. Elle va aller à l'université étudier la zootechnie. Héritière d'une importante flotte de bateaux thoniers et de la plus grande conserverie du Mexique, elle va s'investir corps et âme pour sauver l'industrie familiale. Grâce à ses capacités exceptionnelles de mémorisation et d'appréhension de l'espace, elle réussit à créer "un paradis sans férocité pour les thons" et attire un investisseur qui lui ouvre les portes du marché international, jusqu'au jour où une cellule écologico-terroriste la menace de mort...

    L’écriture fluide et déliée contribue à faire de "Moi" une fable écologique savoureuse, d'autant que la gravité du sujet est compensée par de nombreuses pointes d’humour. On suit le parcours d’une jeune fille qui affirme ses décisions avec une conviction et une sensibilité différentes. Une femme qui vit dans sa bulle, plus proche des animaux que des hommes, libre quand elle fait de la plongée sous-marine ou lorsqu'elle revêt sa combinaison de plongée et s'endort dans un harnais qu'elle suspend au plafond de sa chambre...


    Un roman original sur un destin incroyable et sur le droit à la différence. "Ne laisse jamais personne te dire que tu es diminuée. Tu n'es pas diminuée, tu es simplement différente", dira ainsi sa tante à cette héroïne idéaliste, naïve mais ô combien attachante, qui souhaite tout simplement apporter sa contribution à la planète Terre.