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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots11 avril 2024
1939-1945, filiation
De Kafka, il sera très peu question dans ce roman. Mais est-ce un roman dans lequel l’auteure intervient pour raconter comment elle a contacté ses sources ?
Car Magdalena PLATZOVA part de l’histoire vraie de Felice Bauer qui a été deux fois fiancée au célèbre écrivain, avant de se marier avec un autre.
Chaque chapitre raconte une époque de sa vie après son mariage avec Moritz Marasse avec qui elle aura deux enfants.
Mais l’auteure change les noms de certaines personnes, notamment ceux des enfants de Felice.
Il m’a été difficile de suivre Felice, son fils et l’auteure dans cet écrit qui se veut un roman. Et je n’ai pas ressenti d’empathie pour cette femme qui m’est resté lointaine.
J’ai eu de la peine pour son fils qui est toujours en colère contre l’éditeur à qui sa mère a vendu les lettres de Franz pour 8 000 dollars. Lettres qui se sont vendus plus tard en salle des ventes plus de 900 000 dollars.
Mon passage préféré a été celui sur la traductrice des lettres (611 au total) qui était obligé de boire pour supporter certaines lettres qui lui mettaient l’estomac en vrac.
J’ai aimé que Felice conservent les lettres dans une boîte à chaussures Bata.
J’ai découvert l’existence de Wilhelm Reich et son concept de l’Orgone (l’énergie de la Vie).
Mais j’ai trouvé dommage que l’auteure n’ai pas eu un fil directeur plus fort.
L’image que je retiendrai :
Sur ses plus belles photos, Felice porte une robe bleu foncé avec un collier de corail rouge.