La Rage

Zygmunt Miłoszewski

Fleuve Editions

  • Conseillé par
    2 novembre 2016

    policier, Pologne

    Non mais c’est pas possible ! L’auteur ne peut pas laisser tomber son personnage de Monsieur Téo. Il n’a pas le droit, tout simplement. Nous, les lecteurs, ne le voulons pas, tout simplement.

    Pour la troisième et dernière fois, je me suis régalée avec la plume de l’auteur polonais ; ses remarques fines ; ses personnages au cordeau ; sa Pologne qu’il nous donne envie de découvrir.

    Cette fois-ci, la ville avec ses onze lacs ne lui plaît pas, mais c’est dit avec tellement d’humour, j’adore !

    Sa fille adolescente est un personnage qui m’a plu, entre indépendance et amour pour son père.

    L’auteur se penche dans cet opus sur les violences faites aux femmes. En pleine actualité à l’heure du rejet de la loi sur l’avortement dans ce pays.

    Je ne le dirai jamais assez : un auteur à découvrir.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du dernier dîner entre le procureur et sa fille au restaurant.

    alexmotamots.fr


  • Conseillé par
    18 septembre 2016

    Mystère sous terre

    Venu à Paris, début 2015, présenter « Un fond de vérité », deuxième livre de sa trilogie, Zygmund Miloszewski avait prévenu. Le volet suivant, qu'il avait alors déjà bouclé, serait son dernier roman policier. « J'ai fait en sorte qu'il n'y ait pas de suite, sans pour autant tuer mon personnage principal, parce que c'est trop facile. » Et de fait, dès le prologue de « La Rage », on comprend ce qu'il voulait dire : le flamboyant procureur Teodore Szacki – prononcer Chatski – commet un meurtre... Comme chez Donato Carrisi ([« La fille dans le brouillard »](http://www.onlalu.com/site/ouvrages/la-fille-dans-le-brouillard-donato-carrisi/) ), le héros fond un fusible d'entrée. Avec la construction du récit en flashback, cela ferait presque une tendance. Sinon que le parallèle ne se prolonge pas au-delà des vingt premières pages. Le policier italien et le magistrat polonais n'ont ni le même mobile, ni la même folie. Extrême, le procureur l'est dans son intransigeance et son indépendance. Il défend ses principes jusqu'au bout, et seul, ou presque. C'est ce qui le rend attachant mais le mène aussi à sa perte.

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