- EAN13
- 9782130829218
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 03/03/2021
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Céder n'est pas consentir
Une approche clinique et politique du consentement
Clotilde Leguil
Puf
Hors collection
Cet ouvrage a pour ambition de donner une portée clinique et politique à
l’aphorisme « Céder n’est pas consentir ». Il démontre la profondeur de cette
distinction, en s’appuyant sur la psychanalyse, la philosophie et la
littérature. Le consentement porte toujours en lui une énigme, car consentir,
c’est dire « oui », sans savoir, sur fond d’un pacte de confiance avec
l’autre. Ce fondement énigmatique du consentement, qui peut aussi comporter
une ambiguïté, ne doit pas être confondu avec le forçage. Cet essai pose donc
la nécessité éthique d’affirmer une frontière entre « consentir » et « céder »
en distinguant l’énigme du consentement comme expérience subjective, de
l’expérience du traumatisme sexuel et psychique. Examinant les différents
degrés du « se laisser faire », depuis l’expérience de la passion amoureuse
jusqu’à celle d’un « se forcer soi-même à faire ce qu’on ne désire pas »,
Clotilde Leguil montre comment la frontière peut devenir trouble. Traumatisme
de guerre, traumatisme intime, comment revenir de ce qui s’est produit ?
Comment à nouveau consentir à dire ? S’inscrivant dans l’actualité du
mouvement metoo, des collages anti-féminicides, et de la parution du récit
événement de Vanessa Springora, cet essai, clinique et politique, fait valoir
la nécessité de retrouve une langue à soi, pour pouvoir dire « je » à nouveau.
l’aphorisme « Céder n’est pas consentir ». Il démontre la profondeur de cette
distinction, en s’appuyant sur la psychanalyse, la philosophie et la
littérature. Le consentement porte toujours en lui une énigme, car consentir,
c’est dire « oui », sans savoir, sur fond d’un pacte de confiance avec
l’autre. Ce fondement énigmatique du consentement, qui peut aussi comporter
une ambiguïté, ne doit pas être confondu avec le forçage. Cet essai pose donc
la nécessité éthique d’affirmer une frontière entre « consentir » et « céder »
en distinguant l’énigme du consentement comme expérience subjective, de
l’expérience du traumatisme sexuel et psychique. Examinant les différents
degrés du « se laisser faire », depuis l’expérience de la passion amoureuse
jusqu’à celle d’un « se forcer soi-même à faire ce qu’on ne désire pas »,
Clotilde Leguil montre comment la frontière peut devenir trouble. Traumatisme
de guerre, traumatisme intime, comment revenir de ce qui s’est produit ?
Comment à nouveau consentir à dire ? S’inscrivant dans l’actualité du
mouvement metoo, des collages anti-féminicides, et de la parution du récit
événement de Vanessa Springora, cet essai, clinique et politique, fait valoir
la nécessité de retrouve une langue à soi, pour pouvoir dire « je » à nouveau.
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