- EAN13
- 9782253174202
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 26/12/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Edition enrichie (Introduction, notes, dossier sur l'oeuvre et bibliographie)
«Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en
pied d'un jeune homme d'une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à
peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui
dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment, tant
ému le public et donné lieu à d'étranges conjectures.»
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce voeu insensé :
garder toujours l'éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile
assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul
vieillit le portrait où se peint l'âme noire de Dorian qui, bien plus tard,
dira au peintre : «Chacun de nous porte en soi le ciel et l'enfer.»
Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et
louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium, mais nous ouvre
également la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu'il parut, en 1890,
il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d'être
un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d'esthète - fascinants, l'un et
l'autre, d'une étrangeté qui touche au fantastique.
«Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en
pied d'un jeune homme d'une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à
peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui
dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment, tant
ému le public et donné lieu à d'étranges conjectures.»
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce voeu insensé :
garder toujours l'éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile
assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul
vieillit le portrait où se peint l'âme noire de Dorian qui, bien plus tard,
dira au peintre : «Chacun de nous porte en soi le ciel et l'enfer.»
Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et
louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium, mais nous ouvre
également la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu'il parut, en 1890,
il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d'être
un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d'esthète - fascinants, l'un et
l'autre, d'une étrangeté qui touche au fantastique.
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