- EAN13
- 9782711621439
- ISBN
- 978-2-7116-2143-9
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 30/11/2008
- Collection
- PETRARQUE (78)
- Nombre de pages
- 432
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,6 cm
- Poids
- 745 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 149.73
- Fiches UNIMARC
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Comment les modernes ont-ils été amenés à considérer sous un nouveau jour le problème de la certitude et de la connaissance? L’étude proposée ici vise à mettre en évidence le rôle joué par la renaissance du scepticisme et à montrer comment et par quels détours le “phénomène” du scepticisme pyrrhonien est devenu l’“apparence” des modernes. Dans cette histoire, les sceptiques déclarés n’ont pas seul opéré ce travail de reprise et de transformation : une part décisive revient aussi aux adversaires du scepticisme (Campanella, Mersenne, Descartes, mais aussi Hobbes). Le renouveau sceptique ne tire pas son importance de sa seule dimension critique; par ses objections, il a joué un rôle majeur dans la réforme moderne de la “philosophie première”.
Faire de la connaissance un rapport entre le monde interne de la représentation et le monde extérieur des choses, a évidemment une origine sceptique. Mais cette conception a son histoire complexe et multiforme. Elle passe notamment par la dissolution de la doctrine aristotélicienne des species (Sanches et Campanella), par la reprise de la conception du phénomène tirée de Sextus (Montaigne et La Mothe Le Vayer), par une réflexion sur les effets destructeurs du scepticisme libertin (Descartes), mais aussi par la conjonction du relativisme de Montaigne et des résultats de la nouvelle science (Hobbes). Ainsi, en rouvrant le dossier sceptique, Bayle peut mener sa critique des présupposés de la philosophie première en débat à la fin du XVIIe siècle.
Faire de la connaissance un rapport entre le monde interne de la représentation et le monde extérieur des choses, a évidemment une origine sceptique. Mais cette conception a son histoire complexe et multiforme. Elle passe notamment par la dissolution de la doctrine aristotélicienne des species (Sanches et Campanella), par la reprise de la conception du phénomène tirée de Sextus (Montaigne et La Mothe Le Vayer), par une réflexion sur les effets destructeurs du scepticisme libertin (Descartes), mais aussi par la conjonction du relativisme de Montaigne et des résultats de la nouvelle science (Hobbes). Ainsi, en rouvrant le dossier sceptique, Bayle peut mener sa critique des présupposés de la philosophie première en débat à la fin du XVIIe siècle.
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