Anne D.

Conseillé par (Libraire)
8 août 2017

Au XVIIème siècle, le célèbre flibustier Henry Morgan s'échoue dans les Caraïbes, et son vaisseau regorge de richesses...

Miguel Bonnefoy reprend la légende du fabuleux butin des pirates afin de créer celle des chasseurs d'or. L'histoire de ceux qui fouillent et reviennent bredouille, de ceux qui cherchent et découvrent un tout autre trésor et de celle qui le possèdent sans jamais l'avoir recherché..

Un beau texte, comme un ancien roman d'aventure, qui nous entraine aux confins de la Jamaïque, au cœur des vies rythmées par le rhum et la canne à sucre, dans un monde où chacun possède son secret et son espérance.

Albin Michel

Conseillé par (Libraire)
3 août 2017

Sainte Bakhita, de l'esclavage à la sainteté.

Née au Darfour dans les années 1970, capturée à l'âge de 7 ans, puis vendue comme esclave, Bakhita finira par quitter l'Afrique et rejoindre l'Italie. Elle quitte la souffrance et la douleur, mais l'absence de fouets signifie-t-elle pour autant la liberté ? Celle qui perçut plusieurs fois la grâce, qui parle aux étoiles, finira après une longue marche, par arriver chez elle chez les sœurs canossiennes.

Véronique Olmi, grâce à son écriture délicate et fine, donne la possibilité au lecteur d'être touché par la vie et l'humanité de cette femme-enfant.

Plus qu'un roman, la découverte de la vie de témoin de celle qui fût toujours présente pour les petits alors qu'elle même a tout oublié de son enfance, mais qui a su poursuivre son chemin même dans les heures les plus sombres.

Conseillé par (Libraire)
1 août 2017

Angleterre, 1911. Quelque part dans les landes du Yorkshire se trouve l'asile de Sharston.

Durant un an, Anna Hope alterne les récits de trois individus : Ella et John, pensionnaires et Charles, médecin. Telle une valse, le lecteur oscillera entre les espoirs, les rêves et les ressentiments profonds de chacun des personnages.
Au milieu de la piste, on assiste à cette farouche volonté de guérir l'humanité par la danse et la pratique activités physiques, et l'on découvre que la tendresse peut naître et s'épanouir de bien des façons.
Où se trouve la plus grande part d'ombre finalement ?

Inspiré de faits réel et de l'histoire personnelle de l'auteur, La Salle de bal de Anna Hope est un beau roman qui mêle les récits individuels des protagonistes qui luttent pour leur liberté, à une réflexion sur l'eugénisme scientifique.

Conseillé par (Libraire)
1 juin 2017

Miniaturiste est un roman d'ambiance, qui nous fait découvrir les heures de gloire des guildes des marchands d'Amsterdam à leur apogée du XVIIème siècle.
Jessie Burton réussit à dépeindre avec beaucoup de finesse cet univers ouaté, empli de faux semblants et de protocoles.

La jeune Nella, mariée au riche et mûr homme d'affaire Johannes Brandt, devient maitresse de maison de cette demeure luxueuse mais sombre. Elle va avant toute autre chose devoir apprendre à composer avec les habitants des lieux : l'autoritaire et secrète Marin, Otto l'autochtone, et la volubile servante Cornelia, mais surtout tenter de comprendre les codes des riches gens qui font affaires avec son époux.

A l'image de ce cadeau de mariage, de cette maison de poupée miniature, chaque rouage, chaque parole, fait et geste introduit une part de mystère supplémentaire.
Qui sait quels secrets se cachent derrière ses murs et ses façades ?

Conseillé par (Libraire)
1 juin 2017

Le dernier roman de Fred Vargas est excellent ! Entre les enquêtes policières, la prose littéraire de l'auteur et les faits historiques atypiques dont le livre recèle, nous avons la certitude de passer un beau moment de lecture. 

Dans le sud de la France, trois personnes âgées sont décédées à la suite de morsures d'araignées. En apparence, rien ne prédisposait l'enquêteur Adamsberg et son équipe à porter leur attention sur cette affaire. Il n'aurait d'ailleurs même pas du y avoir le moindre soupçon d'enquête. Et pourtant, si le lecteur au départ et à l'image des policiers, est hésitant quant aux liens, il finit lui aussi par vouloir à tout prix créer des ponts entres les histoires.

L'addiction au récit est surtout crée par l'enchevêtrement des anecdotes zoologiques et historiques, grâce auxquelles Vargas parvient à créer chez son public une réelle addiction aux recluses.