Daniel C.

Conseillé par (Libraire)
24 mai 2020

En grande pompe.

Rue Froidevaux : de ma fenêtre, je peux surveiller la tombe de papa. Le matin j'évite Madame C., la concierge, et je glisse jusqu'au magasin d'articles funéraires de Monsieur Rameau où je travaille. Après m'avoir lu, lavez- vous les mains soigneusement, la folie est contagieuse, paraît-il.
Une merveille d'humour noir.

A réécouter la lecture de La Grande Vie Par Denis Lavant sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/fiction-une-chaise-une-voix-un-texte/la-grande-vie-de-jean-pierre-martinet

Conseillé par (Libraire)
24 mai 2020

Canigou, pas le mont, la boîte.

L'année écoulée a permis la redécouverte de cet auteur majeur des années 80 grâce à la nouvelle édition de Jérôme. Justice rendue à celui qui a sorti Henri Calet de l'oubli. Pour une approche violente de son univers amer, lisez l'histoire de Maman, acteur râté qui s'essaie au porno et dérive la nuit avec Dagonard, sorte de double de J-P Martinet en assistant-réalisateur sans avenir. Pour les lendemains qui chantent.

Conseillé par (Libraire)
24 mai 2020

Inédit. Après le renversement de Mussolini, sans ordre, sans chef, Calusia rentre chez lui en ramenant le cadavre de son lieutenant. Il traverse le sud de l'Italie en débâcle avec un cercueil, un âne et une jeune fille , Concetta. Quand l'auteur de La peau se pare d'humanisme.

Conseillé par (Libraire)
24 mai 2020

Avant Godard

Edition augmentée. En 1950, Raymond Guérin traîne ses noires idées du côté de chez Malaparte. Il nous sert de guide à La casa come me, un écrin voulu par l'écrivain à la pointe d'un rocher de Capri, où dans un temps parallèle s'alanguit, nue, sur un toit, abandonnée, Brigitte Bardot.

journal de voyage

Le Dilettante

Conseillé par (Libraire)
24 mai 2020

En paresseuse au Dilettante

Voyageur dilettante. Il faut s'attendre, en pays étrangers, à avoir les yeux satisfaits et le coeur ennuyé... Vous ne vivez qu'avec des gens pour qui vous êtes sans intérêt, comme ils le sont pour vous. C'est avec cet épigraphe inscrit au fronton de son livre que commence un récit de voyage des plus singuliers. L'homme n'est en rien charmant et, le début de l'après-guerre aidant, sous le masque du voyageur naïf, fustige le nationalisme et la collaboration. Quant à l'Italie vous ne saurez rien, à moins de s'intéresser aux chiens et aux guêpes.