Surveillez vos arrières

Donald E. Westlake

Rivages

  • Conseillé par
    9 août 2010

    Dortmunder, tu es le meilleur !

    Dans ce roman, j'ai retrouvé la fine équipe du cambrioleur qui a la poisse, John Dortmunder. Lui et ses acolytes me font toujours penser au groupe de bras cassés que Woody Allen met en scène dans "Escrocs mais pas trop" (mon film culte !). Cette fois-ci, le casse envisagé n'occupe pas vraiment les esprits de nos voleurs. Ils se soucient davantage de voir que leur quartier général le O-J bar est tombé sous la coupe de la Mafia. Vous n'imaginez pas le bouleversement pour John et ses copains : ils préparent leurs coups dans l'arrière-salle de ce bar depuis toujours ! Les mafieux veulent changer leurs habitudes, c'est mal connaître Dortmunder...

    En parallèle, un de leurs receleurs, Arnie Albright, les contacte. Il revient d'une cure forcée au Club Méd. Sa parentèle l'a contraint à ces vacances pour l'obliger à être plus aimable (et c'est un euphémisme!) . Aux Caraïbes, il a fait la connaissance d'un "affreux", Preston Fareweather, "assigné" à résidence dans ce paradis car à New-York l'attendent quatre ex-femmes, liguées pour le dépouiller. Si l'homme est coincé dans cet endroit paradisiaque, c'est donc que son splendide appartement (et sa collection de tableaux ) reste inoccupé : un casse en or pour nos as de la cambriole.

    Et maintenant que l'action est plantée, comme d'habitude chez l'auteur, tout part en vrille pour le plus grand plaisir du lecteur ! Les actions s'enchaînent plus délirantes les unes que les autres et on se surprend à en redemander. Quoi, le livre est déjà fini ! Mince, il faut quitter Dortmunder...jusqu'à la prochaine fois.