Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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15 août 2014

amour, famille, mai 68

Un roman en un seul long chapitre avec la voix de Judith qui nous raconte son histoire d'amour avec Alain et son enfance.

Pas de misérabilisme dans ces pages, juste le constat d'une enfance sous le joug du père, avec une mère absente et une soeur sans ambition.

Avec son entrée à l'Université, Jusdith découvre un monde de luttes pour faire reconnaître ses droits, mais aussi l'indifférence. Intelligente, elle saura toutefois se ménager un emploi du temps qui lui correspond et suivre ses aspirations.

Un roman doux-amer sur l'entrée dans l'âge adulte dont on garde toujours une part d'enfance.

L'image que je retiendrai :

Celle des lectures de Judith, faites au hasard de ses rencontres et de ses envies.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/09/30224534.html

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15 août 2014

thriller

Je retrouve avec plaisir la plume de l'auteure qui nous entraîne cette fois-ci en Champagne, au moment des vendanges.

Le roman démarre en fanfare, 10 ans plus tôt, sur un drame. Puis le récit s'installe et la tension monte crescendo.

Des phrases courtes et sèches, un rythme soutenu, le doute s'installe, on ne lâche pas ce roman facilement.

J'ai aimé le personnage de Camille qui va jusqu'au bout de ses intuitions. J'ai aimé le personnage d'Octave, blessé par la vie.

Un second roman réussi, ce qui est assez rare pour être souligné.

L'image que je retiendrai :

Celle des tableaux que peint Andreas, inlassablement la même scène de l'accident, avec son sang.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/07/30224444.html

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15 août 2014

1939-1945, Japon

J'avais beaucoup aimé la plume d'Hubert Mingarelli dans "Un repas en hiver", je l'ai trouvé moins puissante dans ce dernier roman.

Ceci dit, j'ai aimé le voyage chaotique d'Hisao pour arriver jusqu'à sa fiancée à Hokkaido. J'ai aimé le récit de la bataille de Peleliu. J'ai aimé ce personnage de Takeshi, qui chante, inlassablement.

J'ai aimé accompagner ces hommes dans les galeries qu'ils creusaient dans la montagne. Pour qui, pour quoi ?! J'ai été désespérée avec eux de ne pas appercevoir de bateaux sur la mer...

L'auteur évoque à demi-mots le Japon d'après la guerre, encore en proie à ses cauchemards, mais cherchant désespérément à se raccrocher à la vie.

L'image que je retiendrai :

Celle du bateau que prendra finalement Hisao pour se rendre sur l'île d'Hokkaido, signe que les bateaux sont de nouveau sur la mer.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/05/30203859.html

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15 août 2014

Japon, policier

J'ai retrouvé avec plaisir le duo improbable du physicien et du policier, cette fois-ci sur une belle plage du Japon.

Si l'enquêteur préfère fouiller le passé de la victime, le physicien creuse plutôt la piste locale, pour tout deux arriver à la même conclusion.

Malgré tout, j'ai trouvé ce récit un peu plus poussif que le précédent "Un café maison", et le procédé moins imaginatif. La narration moins imaginative que dans "La maison où je suis mort autrefois".

Il me reste encore les tout premiers romans de cet auteur à lire, chic !

L'image que je retiendrai :

Celle de la petite ville de Hari-plage où la mer est la plus belle du Japon.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/03/30203755.html

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2 août 2014

Etats-Unis, famille, guerre du Vietnam

Un coup de cœur! Oui, parfaitement : un coup de cœur pour ce roman.

Pourtant, ce n'était pas gagné : de nombreux personnages, des époques différentes, des flashbacks. Et pourtant, la sauce prend.

Je me suis attachée à cette famille bancale : la mère dépressive qui touche la terre et la ressent, le fils aîné parti au Vietnam et qui se raconte dans ses lettres, le fils cadet qui tente de survivre grâce à la bienveillance des voisins qui jamais ne posent de questions.

Je me suis également attachée à l'histoire des voisins, toute aussi triste.

Une mère et un fils qui se retrouve des années après, des apparitions qui nous font prendre conscience que les êtres aimés sont toujours parmi nous.

Une langue belle qui enveloppe les accidents de la vie dans de la poésie.

Des poissons d'eau dans les yeux en fin de lecture.

Un coup de cœur, je vous dis !

L'image que je retiendrai :

Celle de la mère et de son fils étudiant la géologie du sol de leur terre pour tenter de comprendre les forces qui l’anime.

Une citation :

"Mieux vaut vivre avec ses blessures que mourir étouffé dans sa coquille." (p.227)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/01/30152139.html