Si vous aimez le fantastique, la fantaisie, le paranormal, mais que vous reculez comme moi devant les nombreux tomes des romans de ce genre, ce livre est fait pour vous.
20 courts récits qui m'ont surpris, parfois troublé, amèrement amusé. Une écriture incisive, ésotéri-érotique, à lire d'une traite.
Jean pour l'Atelier du Lecteur
Bienvenue à notre amie chinoise qui vient passer la fin d'année en France. Recherchons ensemble ce qu'elle a préféré. Le béret ? Les quais de Seine à Paris ? Les baguettes ? La patinoire ? Les vitrines ? Que ramènera-t-elle dans sa maison ?
Un graphisme d'une savoureuse candeur.
Marie-Odile pour l'Atelier du Lecteur
1958 au Japon. La résidence K, 150 logements uniquement destinés aux femmes de tout âge et dont l'accès est interdit aux hommes. Deux gardiennes munies chacune d'un passe-partout. L'immeuble doit être légèrement déplacé au moyen de rails installés dans ses fondations, ce qui inquiète beaucoup d'autant plus que l'un des passe-partout s'est volatilisé... Il semblerait que certaines occupantes portent de lourds secrets. Certaines auraient-elles un lien avec deux accidents tragiques survenus sept ans plus tôt ?
Pour qui aime le théâtre des ombres qui s'agitent sur des semelles feutrées, s'épient, s'improvisent détectives, se racontent des histoires.
Dominique pour l'Atelier du Lecteur
Par le truchement d'un album de photos sépia, l'auteur évoque sa maman Suzanne née en 1929. Pas une belle époque pour elle. Ses parents sont des journaliers qui offrent leurs bras à qui en voudra dans une banlieue pauvre proche de La Rochelle. ils n'ont ni les sous, ni les mots, ni les services sociaux.
Dans un parler vrai, sans fioriture ni apitoiement, il trace le quotidien âpre et dur de cette jeune personne, à la belle âme dans un univers rustre, de sa petite enfance à ses 22 ans quand elle perd Lulu l'amour de sa vie, le père de ses deux bambins.
C'est une très bonne idée aux Editions du Chemin de fer d'avoir réédité cet ouvrage qui nous fait découvrir un monde pas si éloigné de nous...
Dominique pour l'Atelier du Lecteur
Sauvée à 15 ans du génocide rwandais en 1994, par l'ONG Terre des hommes, elle restitue sa longue enquête pour retrouver trace de ses compagnons d'exil. Elle livre un récit poignant et digne.
"Notre expérience est moins indicible qu'inaudible", reprend-elle de ses prédécesseurs après la Shoah.
En tentant humblement de forger notre regard et notre écoute d'européens, Beata Umubyeyi Mairesse conquiert le lecteur par ses réflexions sur le travail de la mémoire collective, la couverture des conflits, le rôle des images, et enfin, l'écriture de soi.
C'est passionnant.
Danielle pour l'Atelier du Lecteur